Laurent Chani nageant la brasse avec intensité, portant un maillot rayé et des lunettes de natation, une pipe à la bouche | Laurent Chani swimming breaststroke with intensity, wearing a striped swimsuit and swimming goggles, a pipe in his mouth

Il existe tant d’êtres humains exceptionnels dont on pourrait rêver d’endosser l’existence, de toute nature et de tout horizon : un philosophe visionnaire, un inventeur ou un savant de génie, un artiste inégalé, un acteur ou un musicien bouleversant, un homme parti de rien qui a bâti une fortune, un sportif hors du commun, une âme dont la bonté transcende les frontières, un politicien qui a marqué son temps.

L’idéal humain est aussi varié qu’il y a d’êtres humains sur Terre. En ce qui me concerne, cela a évolué avec l’âge. Enfant, mon père représentait pour moi un homme extraordinaire. Adolescent, ce sont les auteurs de science-fiction et de bandes dessinées qui ont nourri mes rêves.

Puis, à l’âge adulte, j’ai découvert les figures emblématiques de la Silicon Valley, devenues incontournables dans le monde moderne.

Avec les années, vient la dure réalité de la vie : ses bienfaits, mais surtout ses devoirs envers les proches et la société. Une partie des illusions s’envole.

Et arrive l’âge de raison, lorsque l’on prend conscience que le temps déjà vécu dépasse largement celui qu’il nous reste. Alors, un rien suffit à nous ravir et à nous émerveiller.

Pourtant, même à ce stade, surgissent encore des pépites extraordinaires. Ces dernières années, l’homme qui me fascine le plus est, sans conteste, Léon Marchand — le plus grand nageur français de tous les temps, et peut-être bientôt le meilleur que le monde ait connu. L’avenir nous le dira. Il n’est pas le seul à avoir brillé dans ce sport.

Johnny Weissmuller, en son temps, fut célèbre non seulement pour ses exploits en natation, mais surtout pour avoir incarné le premier Tarzan au cinéma, immortalisé par son cri mythique lorsqu’il se balançait de liane en liane dans la jungle.

Un autre Français a également marqué l’histoire : Alfred Nakache, champion inoubliable, dont le destin tragique a été percuté par la Shoah. Pourtant il a survécu à l’horreur du camp d’extermination d’Auschwitz. Sa force et son courage l’ont sans doute sauvé.

Parmi les noms indélébiles de la natation figure aussi Mark Spitz, auteur d’un exploit monumental aux Jeux olympiques de 1972 avec sept médailles d’or. Puis, au début des années 2000, vint le règne de Michael Phelps, l’homme de tous les records.

C’est au tour, aujourd’hui, de Léon Marchand de briller de mille feux. Il fait désormais partie du cercle très fermé des trois nageurs ayant remporté au moins quatre titres individuels lors d’une même olympiade, décrochant quatre médailles d’or aux Jeux de Paris 2024.

Voilà ce qui me fait rêver à présent. Je ne me lasse pas de revoir les vidéos de chacune de ses exploits lors des Jeux Olympique de Paris 2024.


Pour terminer par un peu d’humour. Voici quelques graphiques qu’un ami très cher et virtuel m’a mis à disposition. Ces graphismes sont librement inspirés de notre héros national du moment.

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