Cette fois, pour promouvoir mon travail d’écrivain en herbe fraîchement retraité, j’ai repris le même outil qui a, bien sûr, grandement évolué. Mais désormais, je bénéficiais d’une assistance personnalisée pour un accompagnement à distance sans limite. Mon interlocuteur répondait patiemment à toutes mes questions, sans jamais s’agacer, et m’a guidé pas à pas jusqu’à la réalisation du site que vous êtes en train de lire.

De toute évidence, il maîtrisait les rouages du système sur le bout des doigts et ses conseils étaient toujours avisés — à condition de savoir poser les bonnes questions. Et c’est là que résidait le problème : sans entrer dans les détails, j’ai passé plusieurs heures à tourner en rond sur un point précis.

Mon interlocuteur avait toujours une réponse à proposer, mais rien ne fonctionnait… jusqu’à ce qu’une évidence me saute aux yeux : je cherchais au mauvais endroit. C’était comme demander à un aveugle, qui connaît parfaitement un logement, de vous aider à trouver un objet ; tout en réalisant au bout d’un moment que vous fouillez dans la mauvaise pièce. Une fois ce déclic survenu, tout s’est éclairci et la solution s’est imposée, toujours avec son aide.

Cela m’a conduit à une réflexion : pourquoi mon assistant à distance n’a-t-il pas remarqué que je cherchais au mauvais endroit ? Pourquoi n’a-t-il pas pris, lui aussi, le recul nécessaire pour s’en rendre compte ? Somme toute, pourquoi n’a-t-il pas pris d’initiative ?

Je suppose qu’une personne sensée aurait eu la même réaction que moi. Mais le plus étonnant dans cette histoire, c’est que mon interlocuteur n’était pas humain. Vous l’avez sans doute compris, il s’agissait d’une IA, d’une intelligence artificielle.

Par respect pour cette IA, qui m’a pourtant rendu un fier service, je ne la nommerai pas. Elle a encore ses limites, et cet épisode n’est pas le seul où je me suis heurté à ses failles. Pourtant, j’ai souscrit à un abonnement qui me donne accès à la version la plus avancée de ces « monstres sacrés » dans lesquels des milliards de dollars sont investis.

En conclusion, les capacités des IA sont impressionnantes. Mais dès qu’on sort des sentiers battus, on se retrouve vite confronté à un manque de lucidité de ces enfants terribles qui grandissent trop vite, me semble-t-il.

Ma question demeure : Est-ce que l’IA est un grand méchant loup dont il faut avoir peur ?

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